Les détracteurs de la bio ont raison sur un point : la consommation locale est porteuse de salut. Certains la confondent volontairement avec la bio : « Je ne mange pas bio mais je mange local ».

NON, le bio et le local ce n’est pas la même chose. Il faut manger bio et local. Prenons un exemple, je mange une salade locale conventionnelle. Savez-vous combien de traitements a-t-elle subit ? Moi non, mais le chiffre est à 100 % différent de zéro. Même si les lobbys développent un nouveau concept de « zéro résidu de pesticide garanti », qu’en est-il de la terre ? de la faune ? de la flore ?

Maintenant que nous avons éclairci la différence entre bio et local. Penchons-nous enfin sur ce deuxième pilier : le LOCAL. Le circuits-court est notre priorité dans les 2 sens du terme : nous priorisons les partenariats avec les fermes qui acceptent de nous livrer directement et bien sûr nous travaillons avec les fermes implantées à proximités de la conserverie. Cela présente de nombreux avantages. Pour nous : la fraîcheur des ingrédients et pour les producteurs : une meilleure rémunération de leur travail. Nous limitons également ensemble notre impact environnemental.

Cette économie de proximité est à nos yeux une source incroyable de richesse. Humainement, nous apprenons beaucoup aux côtés des producteurs : leurs contraintes sont ainsi plus faciles à prendre en compte. Nous sommes également plus réactifs pour les aider en cas de surplus de production. Indirectement, CLAC permet à ces activités de créer de l’emplois et de participer au développement de ce réseau de proximité.

Ce choix représente également quelques contraintes que nous devons expliquer à nos clients. Par exemple, les légumes d’été arrivent plus tard en Auvergne que dans le Sud-Est. Il peut arriver que nous ayons une rupture sur une référence. Hé oui ! c’est aussi ça de revenir à des productions issues de légumes frais. Idem pour les aléas climatiques, l’an dernier les choux-fleurs de printemps ont été gelés du coup pas de transformation possible.